PHOTAUMNALES

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2018 bandeau photaumnales
où loge la mémoire

Thibaut CUISSET - Martin BECKA - Katia KAMELI - Arnaud CHAMBON - Almond CHU - Laetitia d'ABOVILLE - Sophie ZÉNON - Valerio VINCENZO - Primitifs de la photographie



Thibaut CUISSET
Le fleuve Somme (création)
Commissariat d’exposition : Camille Cuisset, Didier Mouchel et Fred Boucher

Maison de la culture à Amiens
15 septembre - 31 décembre 2018 prolongation jusque mi-février
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vernissage jeudi 20 septembre à 18h30
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2 place Léon Gontier à Amiens
13h - 19h mardi au vendredi
14h - 19h samedi, dimanche
Entrée libre
03 22 97 79 79 - www.maisondelaculture-amiens.com

CUISSET BD 02
Entre 2012 et 2013, à l’invitation de Diaphane, dans le cadre d’une résidence, Thibaut Cuisset a sillonné le fleuve Somme d’Est en Ouest pour donner à voir la variété des paysages naturels et habités qui cheminent tout au long de l’eau.

« Je me suis retrouvé sur les bords d’un fleuve, sujet paysager qui m’est cher puisque j’ai déjà entrepris un travail sur la Loire et la Seine. J’ai tenté de dire ce pays à travers la présence du fleuve et des étangs qui structurent ce paysage rural peu connu. Tout naturellement je me suis aussi penché vers l’architecture des villages environnants et sur la manière dont le travail de la terre façonne le paysage, comment l’agriculteur devient paysagiste.
À l’heure où l’on regarde la planète de manière globale, j’aime porter mon attention sur ces espaces proches, car affirmer la singularité de toute terre, c’est aussi s’interroger sur notre monde. »
— Thibaut Cuisset, 2013


Thibaut Cuisset (1958-2017) est un photographe documentaire. Il a été pensionnaire à la villa Médicis à Rome en 1992-1993, résident à la Villa Kujoyama à Kyoto en 1997. Prix de la photographie de l’Académie des beaux-arts en 2009 pour réaliser un travail sur la campagne française, il obtient en 2015 une résidence de création à la Fondation des Treilles (Var). Il est représenté par la galerie Les Filles du Calvaire à Paris.

Le fleuve Somme, DIAPHANE éditions  DIAPHANE NOIR SUR TRANSPARENT RVB




   
Martin BECKA
La ligne silencieuse (création)

UFR des Arts à Amiens
15 octobre - 23 novembre 2018
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vernissage lundi 15 octobre à 16h30
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30 rue des Teinturiers à Amiens
Aux heures d’ouverture
Entrée libre
03 22 22 43 43

BECKA BD 05
Bien qu’elle ne fonctionne plus dans sa plus grande partie, la ligne de chemin de fer du sud de la Gaspésie, entre New Richmond et Gaspé, continue à être intimement liée au territoire, passant parfois sans aucune délimitation au coeur même des bourgs, croisant les routes, enjambant rivières et vallons.
Les ouvrages d’arts impressionnants semblent se faire tout petits face aux paysages grandioses des estuaires. Les gares modestes, parfois nichées en pleine nature ou limitrophes de villes, ne manquent pas d’être signalées par des panneaux qui témoignent de leur importance. Entre les maisons des villages, au bord de l’eau, ou au coeur des forêts, ce fil d’Ariane tisse la trame du territoire entre les habitants et leurs paysages, paysages gaspésiens dont l’immensité est fascinante pour un oeil européen.
Évoluant à proximité de ces rails devenus silencieux, j’y ai croisé à mon étonnement beaucoup plus de monde que je ne pouvais l’imaginer. Promeneurs, sportifs, habitants de maisons situées à proximité, la plupart des Gaspésiens rencontrés s’interrogeaient sur l’avenir de la ligne, des conséquences pour le futur de la région de sa remise en état ou de son abandon...
— Martin Becka

Martin Becka a été accueilli en résidence en 2017 en Gaspésie dans le cadre du partenariat entre Diaphane et les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat général de France à Québec et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Né en 1956 à Brno (République tchèque), Martin Becka vit et travaille à Paris. Il photographie à la chambre grand format l’architecture, les paysages et les espaces urbains en utilisant les techniques du début de l’histoire de la photographie. Il est représenté par la galerie East Wing à Dubaï.

http://martin.becka.pagesperso-orange.fr

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Katia KAMELI
À l’ombre de l’étoile et du croissant

CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France à Douchy-les-Mines
22 septembre - 25 novembre 2018
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vernissage samedi 22 septembre à 12h30
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Place des Nations à Douchy-les-Mines
13h - 17h mardi au vendredi
14h - 18h samedi, dimanche et jours fériés
Entrée libre
03 27 43 56 50 - www.crp.photo

Une proposition du CRP/ en partenariat avec Diaphane
Commissaires de l’exposition : Muriel Enjalran et Fred Boucher

KAMELI BD
L’exposition de Katia Kameli présentée dans la galerie du CRP/ s’intéressera à la contribution des images à l’écriture de l’Histoire, à leur pouvoir politique et culturel. Elle présentera de nouvelles productions photographiques et filmiques réalisées en Algérie, investiguant notamment la décennie 1958 à 1968, en regard d’une installation vidéo récente Le Roman algérien.
Cette installation vidéo entamée en 2016 et pensée en trois chapitres, éclaire de façon sensible les relations complexes d’une nation à son histoire et le rôle des images dans la construction de son roman national et de ses archétypes.
La pratique de Katia Kameli, se déployant dans le champ de la photographie, du film et de l’installation, repose sur une démarche de recherche : le fait historique et culturel alimente les formes plurielles de son imaginaire plastique et poétique.
Une réécriture des récits apparaît au sein de son oeuvre. Elle met en lumière une histoire globale, faite de frontières poreuses et d’influences réciproques afin d’ouvrir une voie réflexive et génératrice d’un regard critique sur le monde.
À travers son travail, elle renouvelle ainsi l’approche artistique de l’archive iconographique, tout en incarnant des sujets historiques et culturels dans une narration et une réflexion plastique.

Née en 1973 à Clermont-Ferrand, Katia Kameli est diplômée de l’École nationale des beaux-arts de Bourges et du Collège Invisible, post-diplôme de l’École supérieure d’arts de Marseille. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger, prochainement en juin 2018 au Centre d’art contemporain Passerelle à Brest. Elle participe actuellement à la 13ème Biennale de l’Art africain contemporain à Dakar.

www.katiakameli.com

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Arnaud CHAMBON
Contre ! (création)

Espace Séraphine Louis à Clermont-de-l'Oise
15 septembre - 4 novembre 2018
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vernissage samedi 15 septembre à 11h
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11 rue du Donjon à Clermont-de-l’Oise
14h - 18h mercredi, samedi et dimanche
Entrée libre
03 44 78 88 69

CHAMBON BD 03
J’ai passé 5 mois au sein de l’hôpital psychiatrique de Clermont, dans l’Oise. J’ai fait ce choix car cet autre, cet ailleurs que cristallise le soin psychiatrique fait partie de ma vie depuis longtemps, et que cette immersion totale était pour moi une façon de faire face à quelque chose.
Comme souvent quand j’arrive quelque part, je me mets en colère contre les mots utilisés dans ce lieu. L’hôpital n’a pas fait exception à cette règle. Au centre de ma colère il y avait les mots de la nosologie. Parfois il m’arrivait d’utiliser les mêmes mots et ma colère redoublait. J’ai mâché cette colère, j’ai fermé les yeux et je suis descendu en moi pour mieux regarder ce que je voyais.
Il y eut pour moi ces déchirures devant le monde que le photographe connaît bien, des sortes d’extases. Il y eut aussi beaucoup de difficultés et des photographies manquées. Mais j’ai pu je crois réaliser des photographies qui comptent pour moi. Et à chaque fois, elles me laissaient nu, perdu, sans savoir.
Je n’étais pas seul. Une centaine de personnes, dont la plus jeune avait 6 ans, ont toutes essayé de trouver le chemin vers des photographies qui comptent pour elle-même. Et il y eut aussi pour moi ce double bonheur de regarder l’énergie dégagée par notre mouvement, et de vivre les photographies réalisées par d’autres.
— Arnaud Chambon

Ce projet s’est déroulé dans le cadre d’une résidence mise en place par Diaphane au Centre hospitalier isarien de début octobre 2017 à mi-février 2018, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles et l’Agence régionale de santé des Hauts-de-France.

Né en 1971 à Soissons, Arnaud Chambon est autodidacte. Il vit et travaille entre la région parisienne et les Hauts-de-France.

www.arnaudchambon.fr

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Almond CHU
Le collège Fernel (création)

Espace Séraphine Louis à Clermont-de-l'Oise
15 septembre - 4 novembre 2018
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vernissage samedi 15 septembre à 11h
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11 rue du Donjon à Clermont-de-l’Oise
14h - 18h mercredi, samedi et dimanche
Entrée libre
03 44 78 88 69

CHU BD 06
Lors de ma résidence de création à Clermont, mon appartement se situait à côté d’un bâtiment d’une architecture assez remarquable. J’ai appris que c’était un collège construit en 1938. De style Bauhaus, l’établissement scolaire secondaire a accueilli jusqu’à 1 400 élèves. Le bâtiment est inoccupé depuis 2004. Ce qui m’a étonné, c’est sa taille. C’est en effet une grande école dans une petite ville. Je me demande si tous les habitants de la ville y ont étudié.
Franchement, le style du Bauhaus est aujourd’hui rébarbatif, mais il représente l’histoire et une révolution dans le design qui a eu une forte influence dans le monde.
Avec mes photos, j’essaie de documenter la relation entre le collège et la ville. Je regarde les traces que les élèves ont laissées, les marques qui ont été écrites. Je scrute la construction, de l’intérieur comme de l’extérieur. C’est un vestige du patrimoine, de l’histoire. C’est aussi la mémoire collective des habitants du Clermontois.
— Almond Chu

Le 10 juillet 1938, la première pierre de ce nouveau collège est posée par Édouard Herriot, Président de la Chambre des Députés. Les clefs sont remises par la Municipalité au Principal le 4 mai 1940. Dans son discours, le Préfet de l’Oise s’adresse aux élèves : il leur appartient de se rendre compte des efforts réalisés par la collectivité qui ont permis de construire ce collège, « un des plus modernes et des plus beaux de France ». Ce bâtiment de style « paquebot » respecte les préceptes du Bauhaus et de Le Corbusier.

Almond Chu a été accueilli en résidence à Clermont en 2016-2017 dans le cadre d’un partenariat entre le festival Les Photaumnales, l’Alliance française de Hong Kong et le Hong Kong International Festival.

Né en 1962 à Hong Kong, Almond Chu, diplômé de l’École de photographie de Tokyo en 1986, ouvre son propre studio à Hong Kong en 1993. Il est représenté par Yoko Uhoda Gallery à Liège (Belgique) et à La Galerie, Paris 1839 à Hong Kong.

www.almondchu.com
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Laetitia d’ABOVILLE
Alors j’y vais exprès pour tondre les noix

Maison Diaphane à Clermont-de-l'Oise
16 septembre - 21 décembre 2018
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vernissage dimanche 16 septembre à 16h
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16 rue de Paris à Clermont-de-l’Oise
10h - 12h / 14h - 17h tous les jours
(fermé samedi et dimanche)
sur rendez-vous pour les scolaires
09 83 56 34 41

DABOVILLE BD 06
Fin 2014. Diagnostic.
Ni lui, ni personne n’accepte de l’entendre.
Puisqu’au début, cela ne ressemble pas à une maladie.
Au début, ça passe juste pour de la vieillesse.

Je savais qu’il fallait que j’attrape ce qui ne s’était pas déjà envolé.
Mais je savais qu’un style documentaire ne suffirait pas.
Je l’ai d’abord suivi dans son quotidien pour comprendre.
Pour collecter les indices.
Et puis j’ai eu envie de mêler ma vision et la réalité.
J’ai mis en scène ses objets du quotidien et photographié un bout de sa disparition.

Pour le second volet, je n’ai pas travaillé la composition de l’image.
Cette fois c’est moi qui retourne en enfance.
En jouant à cache-cache avec lui, je vole ces instants où son temps fait une pause.
— Laetitia d’Aboville

Née en 1983, Laetitia d’Aboville vit et travaille à Pantin. Après des études de communication, elle se lance dans la photographie en 2009 et répond d’abord à des commandes institutionnelles. Elle construit sa démarche artistique autour de la place de chacun dans la société, dans le groupe, la famille. Casser les codes, déformer les moules, sortir du cadre, la normalité l’interroge.

www.laetitiadaboville.com



   
Sophie ZÉNON
L’homme-paysage (Alexandre)
Dans le miroir des rizières (Maria)

Espace Matisse à Creil
20 octobre - 21 décembre 2018
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vernissage vendredi 9 novembre à 18h
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101/119 rue JB Carpeaux à Creil
9h - 12h / 14h - 18h mardi - vendredi
9h - 12h / 14h - 17h samedi
Entrée libre
03 44 24 09 19

ZENONCreil BD 01La trama (I), Dans le miroir des rizières (Maria), 2016
L’homme-paysage (Alexandre)
Sophie Zénon évoque l’arrivée dans les Vosges de son père, enfant d’immigrés italiens, dans les années 1930. Des plaques de Plexiglas reproduisant le portrait de la carte d’identité de mon père, d’une photo de classe et de l’une avec ses parents ont été disposées dans des forêts de la région de Bussang (Haut-Rhin), familières à l’enfant. Elles ont ensuite été re-photographiées au téléphone portable en plans serrés sur le visage. La vidéo faite in situ explore le mouvement du vent dans les arbres, les vibrations de l’eau sur le visage et suggère une géographie des corps qui, peu à peu, semblent reprendre vie. Comme dans un palimpseste, troncs, feuilles d’arbres, insectes, s’entremêlent aux lignes du visage, dans un jeu de transparences, de reflets, d’ombres et de lumières. Le corps devient un lieu de passage, un univers en interaction avec l’espace et l’environnement.

Le miroir des rizières (Maria)
Au coeur des rizières du Piémont italien, Sophie Zénon explore à l’ombre de sa grand-mère maternelle, la figure de la « mondina », ouvrière saisonnière dont le travail consistait à repiquer des jeunes plants de riz et à émonder les mauvaises herbes. Une tâche éprouvante, exécutée par des femmes venant de toute l’Italie.
Dans les espaces de la Tenuta della Colombara - une antique et vaste propriété rizicole datant du XVe siècle, Sophie Zénon a laissé libre cours à son imaginaire et pour la première fois, se met en scène dans des saynètes fictionnelles teintées d’onirisme. Un travail réalisé grâce au prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles dont elle a été lauréate en 2015.

Née en Seine-Maritime en 1965, Sophie Zénon est représentée par les galeries Thessa Herold (Paris), Les comptoirs arlésiens (Arles) et la galerie Schilt (Pays-Bas).

Pour vivre ici, éditions Loco, 2018  fondation treilles

www.sophiezenon.com 
 

Valerio VINCENZO
Borderline, les frontières de la paix

Galerie du Chevalet à Noyon
25 septembre - 20 décembre 2018
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vernissage mardi 25 septembre à 18h
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16 place Aristide Briand à Noyon
14h - 18h mardi et jeudi
10h - 12h / 14h - 18h mercredi, vendredi et samedi
entrée libre
03 44 93 28 20

VINCENZO BD 04
J’ai sous les yeux la photographie à l’origine de ce projet, le poste de douane de Bailleul, immortalisé par Henri Cartier-Bresson en 1969 : une image en noir et blanc qui appartient au passé. (…) J’ai donc décidé de partir à la recherche du poste de douane de Cartier-Bresson. La légende de la photographie indiquant le nom de la route, je n’avais qu’à la suivre. En 2007, j’ai retrouvé la guérite, toujours à sa place au bord de la route, abandonnée et en mauvais état, la peinture écaillée. Ce poste de douane fut le début d’un projet qui, sur une période de dix ans, m’a amené à sillonner l’Europe en long et en large, du Portugal à la Bulgarie, de la Finlande à la Grèce, zigzaguant le long de près de vingt mille kilomètres de frontières entre les pays de l’Union européenne ou appartenant à l’espace Schengen . Des pays qui, après avoir été au coeur de la guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité, avaient décidé de construire un projet de paix, l’Europe, pour lequel ils ont reçu un prix Nobel en 2012.
(…) De retour de mon dernier voyage le long des frontières, presque dix ans après ma première visite, je suis retourné voir le poste de douane photographié par Henri Cartier-Bresson. Il a changé. Il est aujourd’hui flambant neuf, restauré par les autorités locales. Préservé pour les générations futures, il est témoin du chemin de paix parcouru par l’Europe ces six dernières décennies.
— Valerio Vincenzo

Né à Naples (Italie) en 1973, Valerio Vincenzo vit et travaille entre Paris, Milan et les Pays-Bas. Borderline, les frontières de la paix a reçu le prix Louise Weiss 2013 du journalisme européen, a été nominé pour le Canon Silver Camera Award aux Pays Bas et présélectionné pour le Alfred Fried Peace Photography Award en Autriche en 2016.

https://valeriovincenzo.com

 

 
Primitifs de la photographie
Musée Condé à Chantilly

Exposition associée
30 octobre 2018 - 6 janvier 2019


Musée Condé - Cabinet d'arts graphiques
7 rue du Connétable à Chantilly
10h30 - 17h tous les jours sauf le mardi
entrée payante
03 44 93 28 20

MUSEE CONDE BD 01Gustave LE GRAY (1820-1882), Le brick au clair de lune, 1856
Le musée Condé de Chantilly présente la remarquable collection de photographies de la seconde moitié du XIXe siècle réunie par le duc d’Aumale.
Cette collection, qui compte plus de 1 900 pièces, comprend des oeuvres d’artistes célèbres appartenant à la génération des « Primitifs » de la photographie : les célèbres marines de Gustave Le Gray (1820-1884), les vues des Alpes des frères Braun ou encore les photographies d’actualité de Robert Howlett, les premières photographies d’amateur et les prémices de la photographie industrielle.
On relève les noms d’autres artistes liés à la Mission héliographique de 1851, notamment celui d’Édouard-Denis Baldus (1813-1882), dont le musée Condé conserve trois tirages réalisés vers 1885 représentant des vues de Paris. D’autres vues de monuments parisiens sont dues aux frères Bisson.
Passionné de montagne, le duc d’Aumale possède aussi de grandes vues de Suisse par Adolphe Braun (1812-1877) à Dornach. Militaire, il acquiert le premier grand reportage de guerre dû à Roger Fenton, envoyé au siège de Sébastopol en 1854 par la reine Victoria.
La collection conserve encore des portraits de famille, de la famille d’Orléans à la famille de Habsbourg à laquelle la duchesse d’Aumale était apparentée par sa mère, et des photographies de tableaux et d’objets d’art montrant que le collectionneur avait un usage documentaire de ce médium.

 

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