PHOTAUMNALES

en

LE FLUX DES LOINTAINS
REGARDS VERS L'AUTRE BOUT DU MONDE

 


COMMISSAIRES D'EXPOSITION :
Claudine CARTIER, conservateur général honaire du patrimoine
Florentin GOBIER, directeur du musée de la Nacre et de la tabletterie

 


AVEC LES ŒUVRES DE :
Shumon AHMED / Thierry BERNARD / Bernard DESCAMPS / Vasantha YOGANANTHAN

  


INFORMATIONS PRATIQUES :

Du 19 septembre 2020 - 3 janvier 2021

MUSÉE DE LA NACRE ET DE LA TABLETTERIE
51 rue Roger Salengro à MÉRU 
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 14h30 à 18h30
Fermé le 25 décembre et le 1er janvier
Tél. : 03 44 22 61 74
 

Entrée libre 

 


LE FLUX DES LOINTAINS   - REGARDS VERS L'AUTRE BOUT DU MONDE

 

meruMéru fut pendant près de quatre siècles la capitale française de la tabletterie. Éventails, dominos, boutons, couverts, nécessaires d’écriture ou objets de toilette étaient réalisés en bois précieux, os, ivoire, écaille de tortue, corne ou nacre. L’exposition Le flux des lointains, regards vers l’autre bout du monde se propose donc d’interroger cette notion du flux commercial entre une petite ville de l’Oise et les quatre coins du monde d’où provenaient les matières premières.

L’exposition mêle photographies anciennes et regards contemporains autour des questions de lointains, d’échanges et d’environnement.

L’image édénique du lointain sera ainsi mise en exergue grâce au travail de Lucien Gauthier (1875-1971), présent en Polynésie française au début du XXe siècle. En contrepoint viendront Vasantha Yogananthan* à travers le chapitre « Dandaka » de A myth of two souls (2013-2020) et Bernard Descamps qui fit plusieurs voyages autour de Madagascar (1997-2000, 2009) d’où provenaient certains coquillages utilisés dans la boutonnerie. La seconde partie de l’exposition se concentrera sur les transports qui permirent l’acheminement des matières : bateau puis train. Le travail de Thierry Bernard permettra de comprendre en quoi ces échanges exotiques se sont intensifiés par la mondialisation (Marseille, 2006 et Maroc, 2008). L’image occidentale du lointain édénique se trouvera véritablement mise en doute dans la dernière partie de l’exposition dédiée à la « désillusion des lointains ». La série Metal graves (2009, 2015) de Shumon Ahmed permettra d’interroger les notions d’écologie, d’environnement et de société au cœur du processus de flux des lointains.

* en attente de confirmation